portée par la Société d'Archéologie et d'Histoire et soutenue par la Ville de Saint-Valery-sur-Somme

À propos

Tombé sous le charme de notre ville, de son ciel et des œuvres du peintre Braquaval, Daniel Boulanger fit de Saint-Valery-sur-Somme un lieu de villégiature régulier à partir de 1994, en y acquérant une résidence secondaire. 

La Société d’Archéologie et d’Histoire (SAH) de Saint-Valery-sur-Somme et la municipalité vous propose une journée d’hommage entièrement dédiée à Daniel Boulanger afin de découvrir cet artiste qui a tant aimé résider dans notre ville.

 

Au programme

  • 15h / Ouverture par Colette Pellicani, présidente de la SAH et Alexandra Ponchel, adjointe au Maire
     
  • 15h15 / Projection du film documentaire Daniel Boulanger, une vie à écrire en présence de Cédric Defert, réalisateur, et Jean-Christophe Barret, producteur
     
  • 16h50 / Conférence-débat sur le Goncourt de la nouvelle par Pierre et Anne Simone Dufief. Présentation de Fouette cocher pour laquelle Daniel Boulanger reçut le prix Goncourt de la nouvelle en 1974 
     
  • 17h30 / Présentation d'une œuvre "valericaine" de Daniel Boulanger Le Ciel de Bargetal par Gontran Ponchel, poète et sociétaire de la SAH 
     
  • [REPORTÉ] 20h30 / Représentation du Beau Voyage de Daniel Boulanger par la cie Les Baltimbanques. + d'infos ici
     
  • Toute la journée / Exposition dans l’atrium de 50 couvertures de livres de Daniel Boulanger sur une idée de Pierre-Marie Deparis, historien de l’art et sociétaire de la SAH

 

Prolonger l'hommage

 

Qui êtes-vous Daniel Boulanger ?

Écrivain, scénariste et dialoguiste prolifique à partir des années 1960, véritable coqueluche du cinéma français populaire de l’époque, Daniel Boulanger, est resté confidentiel, préférant se terrer à l’ombre de ses écrits.
 

Pourtant sa tête ne vous est probablement pas étrangère. Il y a fort à parier que vous l’avez déjà vu apparaître à l’écran. C’est notamment lui, l’inspecteur Vital qui tue Jean-Paul Belmondo à la fin de À bout de souffle de Jean-Luc Godard, ou encore lui le voisin de palier de Jean-Pierre Léaud et Claude Jade dans Domicile conjugal de François Truffaut.
 

C’est là tout le paradoxe de Daniel Boulanger : des yeux bleus perçants, un crâne chauve et un physique imposant, qui marque les rétines et les esprits, au point d’être surnommé « le Mongol » par Jean Gabin, mais qui cache surtout une production littéraire incroyablement riche, variée et exigeante. De la nouvelle à la poésie, en passant par le roman ou le théâtre, Daniel Boulanger a œuvré partout, et est aussi à l’origine de certains des dialogues marquants du cinéma de l’époque, fait d’aventures et de hauts faits d’armes (de Philippe de Broca, en passant par Jean-Paul Rappeneau ou Alain Corneau). Le tout en faisant le fanfaron pour ses amis de la Nouvelle Vague... ou pour Claude Zidi.
 

Avant ça, Daniel Boulanger avait parcouru le monde et déjà connu mille vies. Bienvenue dans l’univers haut en couleur de cet illustre inconnu qui ne demande qu’à être remis en lumière. Bienvenue à la rencontre du « Mongol de Senlis ».