Une conférence de Florent Décamps proposée par la Société d’Archéologie d’Histoire de Saint-Valery, du Ponthieu et du Vimeu

Gratuit

À propos

L’appellation « gens de trait » regroupe deux types de combattants : l’arbalétrier, muni d’une arbalète, et l’archer, doté d’un arc. Pour tirer avec leurs armes, ils utilisaient des projectiles dont la diversité témoigne d’une typologie foisonnante. Les gens de trait disposaient d’un équipement hétéroclite et, contrairement aux chevaliers lourdement armés, étaient vêtus de protections plus sommaires. Ainsi, on opposait l’homme de trait à l’homme d’armes dans une perspective à la fois militaire, par leur arme, et sociale, par leur statut.

En Europe occidentale, les chefs militaires employaient généralement ces gens de guerre soit par le « recrutement intérieur », au sein de leur espace géographique, soit par l’appel à des mercenaires et des étrangers. La fin du Moyen Âge vit l’essor de cette catégorie de combattants sur plusieurs points qui méritent d’être abordés. Leur proportion augmenta constamment dans les armées anglaises, françaises et bourguignonnes. De manière générale, les gens de trait ont longtemps souffert d’une vision négative mais leur polyvalence en faisait des soldats capables de s’illustrer dans tous les aspects de la guerre. Ils étaient utiles dans les opérations de faible ampleur, lors des expéditions navales et terrestres, lesquelles aboutissaient parfois à des batailles, et dans la guerre de siège.

Si l’Angleterre ouvrit la voie à l’essor d’une société du tir à l’arc – que les succès anglais confirmèrent pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453) – cette pratique fut aussi encouragée par les autorités en France. Cependant, dès le XVe siècle, l’émergence d’autres stratégies guerrières favorisa le déclin de l’archerie militaire.

 


 

Emplacement

quai Lejoille - 80230 Saint-Valery-sur-Somme

Horaires

À 15h

Public

Tout public

Accessibilité au public

Visiteurs à mobilité réduite (avec ou sans accompagnateur)

Tarifs

Entrée libre