Parce que la rue est un espace pour tous : cyclistes, conducteurs d'engins de déplacement, piétons... Rappel des bons gestes à adopter pour se déplacer à Saint-Valery.
Quelques règles
Je circule à pied
En tant que piéton, je suis le plus vulnérable des usagers de l’espace public.
Cependant je dois rester très vigilant lors de mes déplacements, pour ne pas moi-même devenir source de danger pour les autres usagers qu'ils soient piétons, cyclistes ou usagers d’engins de déplacement personnels motorisés ou non (EDPM ou EDP) en changeant de trajectoire ou en m’arrêtant sans prévenir.
Je dois :
Circuler de préférence sur les trottoirs sur les voies qui en sont équipées.
Traverser la chaussée en empruntant les passages piétons (sauf s’il n’en existe pas à moins de 50 m, et sauf dans les zones partagés). Avant de m’engager, je m'asure d'être bien visible pour ne pas surprendre les autres usagers, à ce que la distance qui me sépare des véhicules en mouvement soit suffisante pour me permettre de traverser sans risques, en regardant bien de chaque côté de la rue, même dans les rues à sens unique (car la voirie peut être équipée d’un double sens-cyclable).
M’assurer d’être bien visible des autres usagers du domaine public, de jour comme de nuit.
Laisser la priorité à d’autres piétons présentant une vulnérabilité plus importante (personnes présentant un handicap visuel ou moteur, personnes âgées ayant des problèmes de mobilité, jeunes enfants…)
Être vigilant à mon environnement (présence de mobilier urbain, de panneaux, écoute des bruits environnants),
J'ai le droit de :
Circuler sur la chaussée lorsque je suis dans une aire de circulation apaisée ou zone partagée.
Je ne dois pas :
Slalomer entre les voitures à l’arrêt.
Circuler sur les aménagements dédiés aux cyclistes.
Je circule à vélo
En tant que cycliste, je suis un usager de la route très vulnérable.
Accepté dans les aménagements piétons notamment sur les quais, les voies motorisées ou les aménagements qui me sont dédiés (Chaussidou, Véloroute...), je peux rencontrer quelques difficultés à trouver ma place sur la chaussée surtout en période de forte affluance, mais il en est de même pour les autres avec lesquels je dois partager l'espace public.
Ainsi comme pour le piéton, je dois rester vigilant à tout moment sur mes trajets, car je peux être un danger pour les piétons, voire pour les autres cyclistes ou les usagers d’engins de déplacement personnels motorisés ou non.
Je dois :
Circuler en file indienne lorsque je suis en groupe.
Signaler un changement de direction en tendant le bras afin de ne pas surprendre les autres usagers.
Céder la priorité aux piétons dans les zones piétonnes (dans lesquelles je circule au pas), sur les passages piétons et lors de toutes leurs traversées.
Rester attentif à mon environnement (présence de mobilier urbain, de panneaux, écoute des bruits environnants, possible mixité d’usagers).
Il est interdit de circuler en utilisant un téléphone ou avec des écouteurs.
Rester visible des autres usagers de la route, de jour comme de nuit.
Stationner mon vélo sur du mobilier prévu à cet effet lorsqu’il y en a, et dans tous les cas ne pas créer de gêne au cheminement des autres véhicules ou des piétons.
J'ai le droit de :
Circuler sur la chaussée, même en présence d’un aménagement cyclable existant (sauf cas particulier précisé par panneau sur fond bleu).
Circuler au centre de la voie de circulation pour préserver une distance de sécurité entre moi et les voitures en stationnement, afin d’éviter tout risque d’accident en cas d’ouverture de portière.
Je ne dois pas :
Circuler sur les trottoirs : seuls les enfants de moins de 8 ans y sont autorisés et à condition qu’ils roulent à une vitesse adaptée pour ne pas gêner les piétons.
Slalomer entres les autres usagers de l’espace public, notamment les piétons et les automobilistes.
Je circule en engin de déplacement (EDP ou EDPM)
Ces dernières années, deux nouvelles catégories d'équipement de déplacement ont fait leur apparition. Leur utilisation de plus en plus fréquente notamment sur les voies partagées comme les quais ou le port, où se croisent déjà bon nombre de cyclistes et de piétons, provoque parfois un sentiment d’insécurité de la part des autres usagers.
Ainsi, en tant qu'utilisateur d'engin de déplacement personnel non motorisé (EDP) de petite dimension et sans place assise, ma vitesse ne doit pas excéder 6 km/h (trottinettes non motorisées, skateboards…).De plus, je dois respecter les mêmes règles de circulation que les piétons.
En tant qu'utilisateur d’engin de déplacement personnel motorisé (EDPM), sans place assise, conçu pour le déplacement d’une seule personne âgée d’au moins 12 ans,et dont la vitesse est supérieure à 6 km/h (Exemple : trottinettes électriques, gyropodes, hoverboards…), ma vitesse ne doit pas excéder 25 km/h. De plus, ce sont les mêmes règles de circulation que les cyclistes qui s'appliquent.
Je dois :
Respecter une vitesse maximale de 25 km/h et adapter ma vitesse à mon environnement
Céder la priorité aux piétons dans les zones piétonnes (dans lesquelles je circule au pas), sur les passages piétons et lors de toutes leurs traversées
Rester attentif à mon environnement (présence de mobilier urbain, de panneaux, écoute des bruits environnants, possible mixité d’usagers). Il est interdit de circuler en utilisant un téléphone ou avec des écouteurs.
Rester visible des autres usagers de la route, de jour comme de nuit.
Stationner mon équipement sur le trottoir sans gêner d’autres véhicules ou les piétons.
J'ai le droit de :
Circuler sur la chaussée en agglomération, même en présence d’un aménagement cyclable existant (sauf cas particulier précisé par panneau sur fond bleu).
Circuler au centre de la voie de circulation pour préserver une distance de sécurité entre les voitures en stationnement et moi, afin d’éviter tout risque d’ouverture intempestive de portière.
Je ne dois pas :
Circuler sur les trottoirs.
Me déplacer avec un passager.
Slalomer entres les autres usagers de l’espace public, notamment les piétons et les automobilistes.
Utiliser mon équipement sans être assuré.
Je suis automobiliste ou conducteur de deux-roues motorisés
De nouveaux aménagements urbains, générant davantage de mixité d’usage, se sont développés fortement depuis une décennie.
Des aménagements qui nécessitent des changements de comportements de la part de tous les usagers, et notamment des automobilistes et conducteurs de deux-roues motorisés qui restent, par la taille et la puissance de leurs véhicules, les usagers les moins vulnérables, mais aussi ceux dont la vigilance doit être la plus forte dans un objectif de sécurisation des déplacements des publics les plus vulnérables.
Je dois :
Circuler sur la chaussée et non sur les aménagements cyclables et les trottoirs.
Respecter les sens de circulation et faire usage de mon clignotant pour signaler tout changement de direction.
Adapter ma vitesse à mon environnement, par exemple, je ralentis à proximité des intersections, des écoles, etc. Je m’assure également de respecter de bonnes distances de sécurité que j’adapte selon les conditions météorologiques.
Céder la priorité aux piétons dans les zones piétonnes (dans lesquelles je circule au pas), lors de toutes leurs traversées et sur les passages piétons.
Céder la priorité aux cyclistes lorsque je tourne à une intersection et vérifier que je ne mets aucun cycliste en danger avant d’ouvrir ma portière (ceci est valable pour le conducteur, mais aussi pour les passagers).
Surveiller les angles morts.
Pour les usagers des deux-roues motorisés plus spécifiquement : porter un équipement de protection (vêtements et chaussures adaptés, casque, gants).
Rester visible des autres usagers de la route, de jour comme de nuit.
Je ne dois pas :
Téléphoner au volant.
M’arrêter ou stationner sur des espaces non dédiés à cet usage, comme les aménagements cyclables, les sas vélos, les trottoirs et les passages piétons.
Slalomer entres les autres usagers de l’espace public.
Zoom sur les aménagements en ville
Le Chaussidou : une voie partagée avec les vélos
Afin de favoriser l’usage du vélo dans la cité valericaine et ainsi d’y diminuer la circulation routière, très dense et problématique surtout lors des périodes propices à la venue des touristes, la commune a instauré une voie partagée entre voiture et vélo appelée « chaussidou », contraction de chaussée de circulation douce.
La chaussée est ainsi divisée en 3 : une partie centrale où circulent les voitures, qui peuvent alors se déporter sur les couloirs à gauche et à droite réservés aux cyclistes.
Celle-ci est tracée dans la rue de la Croix l’Abbé, très fréquentée par les touristes en raison de la proximité du camping du même nom ainsi que de l’aire de stationnement des camping-cars de la ville.
La véloroute : une voie verte
Les Samariens avaient déjà leur fleuve et leur canal, ils ont maintenant leur véloroute : un itinéraire cyclable de 160 km de Ham à Saint-Valery-sur-Somme, principalement le long du fleuve.
Cette voie douce de déplacement pour les piétons et les cyclistes a été aménagée par le Département avec le soutien des fonds européens. Elle est une invitation pour les Samariens et les visiteurs du département à découvrir au fil de l’eau toutes les richesses touristiques, naturelles et culturelles de la Vallée de Somme.